Association pour le logement
des jeunes en formation

L’ALJF défend un droit fondamental, le droit au logement, et permet aux personnes de poursuivre leur projet de formation dans des conditions décentes grâce à des chambres bon marché en fonctionnant sur le principe du contrat de prêt à usage.

Des logements pour nos étudiants!

Active à Lausanne depuis 30 ans, l’Association pour le Logement des Jeunes en Formation (ALJF) a pour but de mettre à disposition des chambres à un prix abordable aux personnes à revenus modestes et/ou précaires. A cette fin, elle négocie avec des propriétaires de bâtiments temporairement inoccupés des Contrats de Prêt à Usage (CPU : article 305 et suivants du CO), plus communément appelés « contrats de confiance ». L’association s’engage à réstituer le plein usage des bâtiments mis à sa disposition aux échéances convenues en fonction des travaux de démolition ou de rénovation prévus par les propriétaires. Les propriétaires n’ont aucune charge à supporter et l’association effectue les éventuels aménagements nécessaires au logement. Une maison ou un bâtiment habité et entretenu garantit une moindre détérioration du bâti et permet en outre de maintenir un tissu social vivant dans un quartier C’est notamment ce qui a permis à l’ALJF de gagner la confiance de certains propriétaires et de perdurer au fil du temps.

Pénurie de logements abordables et augmentation des exigences de formation

Bien que l’ALJF considère d’abord le logement comme un droit fondamental, il est généralement admis (notamment par les milieux immobiliers) que le logement est un marché et que ce marché est équilibré lorsque le taux de logements vacants (entendez les logements inhabités mis en location ou en vente) avoisine les 1,5 %. Cette valeure est inférieure à 1,5 % sur l’arc lémanique depuis 1999 d’après l’Observatoire du Logement du Canton de Vaud, et avoisinait 1,35% en juin 2021. Ceci représentait 5700 logements vacants en location ou en vente dans le canton, dont 1050 disponibles uniquement à la vente. En outre, ces chiffres ne tiennent pas compte de l’augmentation moyenne dramatique des loyers depuis 2000. (voir graph)

Parallèlement à ces évolutions qui menacent la possibilité même de se loger pour de nombreuses personnes, et en particulier les moins nanties, force est de constater que les exigences en termes de formation à l’entrée de nombreux secteurs du marché du travail n’ont fait qu’augmenter depuis 30 ans ce qui conduit inexorablement à l’allongement et à la multiplication des temps et des types de formation. Par conséquent les difficultés d’accès au logement sont encore renforcées par cette tendance qui contribue à la normalisation des solutions de logement « par défaut » (colocation, sous-location précaires, CPU, etc…) et à faire accepter des loyers disproportionnés, voir abusif au sens de la loi. (voir)